Les sirènes du il faut, je dois
Il faut, je dois … Musique sinueuse intérieure ou extérieure d’injonctions qui sonnent parfois comme des non-négociables nous privant du sentiment de choix jusqu’à recouvrir d’un voile le sens même de nos actions.
Et si comme Ulysse, nous nous donnions la permission de boucher nos oreilles pour prendre de la distance avec leurs appels ?
Pas pour ignorer ces voix, mais pour comprendre ce qu’elles recouvrent :
👉 Ce que ce « il faut je dois » signifie pour nous ?
👉 Ce que nous désirons vraiment ?
👉 Ce qui nous manque pour nous mettre en mouvement ?
Pour devenir élan, ces injonctions demandent notamment à prendre sens et consistance en puisant dans nos croyances personnelles, nos motivations et nos émotions.
Le mot motivation vient du latin « movere » : « se déplacer ». Le mot émotion vient de « emovere » : « remuer ». Autrement dit, nos émotions et nos motivations sont, par essence, ce qui nous met en mouvement.
Quand on veut, on peut … ou pas !
Vous avez certainement déjà vécu au moins une fois cette expérience si satisfaisante : vouloir quelque chose et hop cela se produit.
Et à l’inverse ces fois où précisément ce que vous vouliez éviter… finit par arriver.
Hasard ? Fatalité ? Volonté ? Et si c’était notre pouvoir spécial qui était à l’œuvre ?
Ce pouvoir nous l’avons : c’est la force de l’Intention.
L’intention c’est cette vitalité intérieure qui nous guide dans une perspective bien définie, cette force créatrice qui fait façonne nos projets et nos vies ; souvent de manière inconsciente.
Alors comment bien orienter nos intentions ?
- Vouloir en conscience
Commencez par accueillir vos intentions profondes. Donnez-leur une forme concrète ; comprenez ce vers quoi elles vous mènent et vérifiez que cela nous convient.
- Écoutez vos petites voix intérieures
Vos doutes, vos freins, vos forces et vos convictions sont autant d’ingrédients qui vont renforcer votre intention ou au contraire la nuancer. Nos intentions sont le reflet de notre intériorité, de ce que nous nous autorisons ou non à être et à accomplir.
L’objectif ici est double : mieux se connaitre bien sûr, et surtout prendre soin de vos besoins pour lever les freins et transformer vos forces en levier.
Mon intention professionnelle pour 2025 : contribuer à développer des visions (individuelles et collectives) porteuses d’espoirs et à les concrétiser.
Et vous, quelle est votre intention pour 2025 ?
Première immersion
« Je pars travailler ! » déclaration matinale de mon fils qui part pour sa première journée de stage de 3éme en entreprise.
Excitation et appréhension mêlés au sentiment d’être à égalité avec les adultes, de « mener sa vie ».
Une première immersion. Elle va modeler sa perception du monde du travail, impacter son appréciation d’un futur qui l’attend. Première rencontre avec le métier qu’il projette (déjà ?) de faire sien.
Épreuve de réalité aussi.
Parce qu’il a fait « la bonne rencontre » et qu’il a eu l’audace de demander, cette première fois est porteuse de permissions de croire en son projet, en son potentiel, en son avenir.
Parce que l’accueil est soigné, le programme généreux et pensé pour le faire voyager à la rencontre de la réalité terrain, des métiers et des professionnels qui se rendent disponibles, cette première fois lui ouvre la porte de l’avenir.
🙏Merci à tous ceux et toutes celles qui accueillent nos enfants et qui leur font vivre une première fois qui donne envie d’avancer dans la vie.
Je souhaite à chacun de pouvoir vivre une belle première fois.
Et vous ? Quel souvenir gardez-vous de votre première immersion professionnelle ?